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7 mars 2006

Arctic Monkeys - Whatever People Say I Am, That's What I'm Not

Quatre garçons dans le vent nous refont le coup du “next big thing” à l’anglais. Mais la perfide Albion nous l’a tellement fait ces derniers temps qu’on y croit plus.

On passe sur la folie internet entourant le groupe, les records battus et on se penche sur l’album.

Malheureusement, pour eux mais surtout pour nous, on déchante très vite.

Un titre d’ouverture plutôt réussi, et puis une avalanche de titres faussement dansant, tous basés sur une rythmique omniprésente, frôlant le ridicule parfois (« Dancing shoes ») se contentant du mauvais souvent (« Fakes Tales of San Francisco », « Still Take you home »).

La moitié de l’album nous est déjà passé par les oreilles, et on a pas entendu ce qu’on nous vendait, ce groupe qui serait sensé « faire chanter Mike Skinner avec les Jam ».

Puis vient « Riot Van », jolie vignette britannique, où la voix de Turner est plutot réjouissante, mais encore une fois, le manque de travail est énorme. Le potentiel de la chanson semble grand, mais on restera sur une impression juste sympathique.

Pour aller à l’essentiel, seul deux chansons sont véritablement réussies sur ce premier opus des garçons de Sheffield partis à l’assaut de la planète.

« Mardy Bum », chanson groovie à souhait, portée par des riffs saillants ; le songwriting est réussie et nous démontre qu’Alex Turner n’est pas complètement dénué de talent.

Mais là où le jeune leader de 19ans est le plus bluffant, c’est sur la dernière vignette, la très bien nommée « A Certain Romance ». Là, la patte du songwriter est remarquable. Une bonne minute d’intro où la batterie répond à la guitare, puis démarre cette brillante comptine matraquant la jeunesse anglaise. On se réjouit du texte (“And just 'cause he's had a couple of cans, he thinks it’s alright to act like a dickhead”), et de ce petit chef-d’œuvre.

Cependant, l’album touché à sa fin et il n’est pas utile d’être un génie pour se rendre compte que c’est une grosse déception.

Une nouvelle fois, l’Angleterre a tenté de nous vendre ses nouveaux Beatles. Une nouvelle fois, elle s’est faite avoir.

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24 février 2006

The Subways

Bon, hier concert des Subways à La Maroquinerie. La salle est pleine.

Mary-Charlotte arrive la première, mini-jupe et débardeur noir de circonstance, Billy et Josh dans la foulée.
Billy, adepte du non-look, a enfilé un sweat à capuche, la classe totale quoi.
Le concert démarre sur un "With You" de folie qui, je crois, met une claque à la moitié de la salle.
"City Pavement" dans une version monumentale finit d'enflammer la salle. Une salle déjà à genoux devant l'energie déployée par le trio.
Ca joue vite, ça joue fort, et ça remue des cheveux du coté de Charlotte.
La complicité est évidente entre les p'tits gars de la banlieue de Londres.
"Young for Eternity" et sa batterie qui martèle a donné le ton, les Subways sont là pour faire du bruit, et ne sétaleront pas sur des balades.
"I want to hear what you've got to say" est accueillie comme un vrai hymne.
Force est de constater que les 400 ou 500 personnes réunies connaissent l'album sur le bout des doigts. Billy parait même surpris par un tel accueill, et profite de la chanson pour se jeter une première fois dans la public (un hommage à Steeve sans doute, sauf que lui ne se ramasse pas par terre...).
"She sun", ballade complètement ridicule dure à peine une minute, et c'est le très bon "Holiday" qui est enchainé sans stopper les instruments.
Le groupe s'arrete en pleine chanson, se regarde.
Billy tâte le terrain, se retourne vers son frère.. "are you ok?", vers sa bassiste-épouse "allright?".
Et le morceau repart.
Les premiers rangs morflent sérieusement.
La face-b (ou démo) "1am", morceau rock-punk, débarque...sans ralentir le concert.
"Lines of light", morceau planant de l'album dure lui aussi à peine plus d'une minute.
"Oh Yeah" vient lui piquer sa place.
L'efficacité est le maitre mot des Subways. "Oh Yeah "est son hymne. Le public reprend en coeur.
Billy nous gratifie de "montées sur la batterie de frérot". Un frérot qui matraque les fûts. Une épouse qui se trémousse.
Mary-Charlotte se vend, Mary-Charlotte a bien compris son job, elle est l'atout sexy des Subways, elle joue son rôle à la perfection.
Billy marque son territoire, vient la défier en alignant les riffs, repart dans son camp, reprend le micro et balance les tubes.
Mary-Charlotte vient rechercher Billy coté gauche, pose son front sur l'épaule.
Et les regards ne trompent pas.
Justement, Billy annonce "the next song...I don't know...hum...it's called 'Mary'".
Frissons de mon coté. La chanson d'un été, la chanson d'une année.
Billy la chante devant nous, devant moi. Des regards vers celle à qui est destinée la chanson...qui sourit.
C'est sans doute niais. Mais c'est aussi joliment touchant. "Lui" écrit des chansons pour "elle". Parce que les Subways sont un groupe qui repose sur cette unité palpable, sur ce couple qui prend du plaisir à en donner, et sur ce troisième homme sans qui le groupe n'existerait pas.
Le dernier morceau, le psyché "Somewhere at 1 am". Réussite incontestable.
Les Subways quittent la scène.

Le rappel sera beau.
"You're fuckin' amazin'".
Billy a eu sa révélation musicale en écoutant "Supersonic".
Evident de constater qu'il a adopté les habitudes de langage de Liam G., les "fuckin'" tous les 2 mots.
"Now, it's a new Subways' song, this is called 'Clock'".
Interrogation. Indice sur l'avenir du groupe? Je vais peut-etre savoir s'ils sont partis pour passer l'épreuve du deuxième album.
"Clock" donc a un riff d'intro grandiloquent. La chanson est construite en paliers...et débouche sur un refrain diablement efficace. Grand.
Le final se fera sur "Rockn'roll queen", dans une version dantesque, où quelques spectateurs se permettront un "envahissement de scène".

Billy, Mary, Josh, trois jeunes anglais qui balancent des comptines punk terriblement efficaces.
Ils sont aussi naïfs et donc complètement indispensables.

16 février 2006

Clap Yours Hands Say Yeah - CYHSY

Certes, la mode est aux groupes découvert via le net. Mais quand même...

Il est aujourd'hui évident que dès qu'un grand vrai groupe se présente (en l'occurence Arcade Fire), on essaye de nous vendre dix copies ou "influencés misérables", mais bon, c'est le jeu.
Clap Your Hands Say Yeah est le buzz du moment. Buzz from NYC. Oui les CYHSY sont de NYC. Lol?

Bon, alors. Un chanteur à la voix horrible, qu'on essaye de nous vendre comme un truc torturé (c'est un peu la mode les voix torturées), des compos qui frolent parfois le ridicule (ou soporifique, au choix), et donc une envie de ne pas s'attarder.

C'est pourquoi je ne m'attarde pas. Marre des buzz z'inutile. CYHSY est sorti de mon PC. On se donne RDV un autre jour.
A noter une bonne chanson, "The skin of my yellow country teeth". Malgré la voix du bonhomme...

16 février 2006

Shout Out Louds - Howl Howl Gaff Gaff

Au détour d'une chronique trouvée sur le net, je me procure cet album des Suédois de Shout Out Louds. Sorti en 2003, il n'arrive chez nous qu'en 2005.
Qu'est-ce qu'on y trouve?
Des chansons. De grandes chansons. D'entrée, 2 tubes.
"The Comeback", tube rock. La voix bouleversante de l'anonyme suédois qui beugle est marquante. Son "oh, make me weak" risque de t'accompagner jusqu'à la tombe.
Deuxième acte: "Very loud". Et ça va très fort. Une chanson qu'on croit avoir déjà entendu des milliers de fois, une chanson qui prend aux tripes.
On calme le jeu, avec une chanson mid-tempo, "Oh Sweetheart".
Puis ça enchaine les tubes et ballades jusqu'à l'arret de votre chaine-hifi.

Rien n'a perturbé la marche en avant. Cet album est consistant. Il ne baisse jamais le pied. Vous envoie gravir les cimes, vous met à genoux, cet album vous guide.

A l'heure où les Arctic Monkeys et consorts font la une des magazines spécialisés, Shout Out Louds nous offre un album complet. "Comme on en fait plus".

16 février 2006

Yepa

Après une petite période de relache, je tente de reprendre, pour les nombreux accros à ce magnifique blog.
T'façon, les blogs bon, ça sert pas à grand chose, si ce n'est peut-etre à s'amuser, et à tenter d'améliorer son écriture.

Alors à bientot!

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1 décembre 2005

The Strokes - Is This It

L'album responsable.
Sans The Strokes, pas de Libertines, pas de dizaines de groupes "en The".

En 2001 parait ce, désormais classique, "Is This it".
Et sa pochette mythique. 5 New-Yorkais de bonnes familles font du rock. Intéressant.

Un album qui commence sur la chanson titre parfaite.
"Is This it" est une chanson pop avec un son à la Television, très années 80, très underground aussi. Pas de synthés ici, on est pas chez The Killers.
La voix de Julian Casblancas, parfaite.
Puis vient "The Modern Age", et son riff d'attaque. Un des singles qui a propulsé le groupe sur le devant de la scène. Un refrain génial.
L'album est complètement lancé.
"Soma " et "Barely legal" maintiennent l'album dans les hautes sphères.
Puis The Strokes nous assoment avec "Someday".
"Someday" et son riff, "Someday" et sa basse, "Someday" et la voix de Casablancas.
Un classique, encore une fois.

Plage 7, le tube de l'album. Ou tout du moins, le tube de l'album, ici, en France.
"Last Nite" et son intro majestueuse où la batterie court derrière la guitare...Puis tout décolle quand Casblancas vient y coller sa voix erraillée. Grand morceau.
"See, people they don't understand
No, girlfriends, they can't understand
Your Grandsons, they won't understand
On top of this, I ain't ever gonna understand..."

Le feu d'artifice final est lancé.
"Hard to explain" et ses changements de rythme enfonce le clou.
"New York City Cops", morceau à la gloire (hum) des flics de New York, morceau construit autour d'un refrain destructeur, avec sa basse survitaminée, un morceau qu'on a envie de beugler stupidement seul dans sa chambre, et qui explose en live.
On file plus doucement vers la fin avec le délicieux "Trying your luck", un peu dans la veine du titre d'ouverture.
Et ça finit en furie sur un "Take it or leave it", et son refrain crié par Casblancas.

Un classique.

1 décembre 2005

Supergrass - Alright

1995, premier album de Supergrass, le génial "I should Coco", qui reste à ce jour mon favori.

Et un tube: "Alright".
Chanson quasi-mythique. On sent les Beatles, on sent aussi les Stones, on sent tous les grands groupes des années 60-70 dans ce morceau.
Ca respire la jeunesse, la joie de vivre, ça vous donne envie de défier le reste du Monde.

"But we are young, we’ve gone green
We’ve got teeth nice and clean
See out friends, see the sights
Feel alright!"

Pas grand chose à rajouter finalement sur ce morceau pop parfait, c'est-à-dire, court et intense.
L'intro au piano est génial, la voix de Gaz est charismatique, tout un groupe vient de naitre.

1 décembre 2005

The Subways - Young for eternity

Cette année est sorti le premier album de ce jeune trio issu de la banlieue londonienne.

Un concentré de rock adolescent, naïf, où se cotoient énervements punks et ballades pop.
Un album qui démarre par un morceau de la trempe de ce "I want to hear what you've got to say" mérite forcément le détour. Peut-etre au final le meilleur morceau de l'album. Ca démarre lentement, acoustique, et ça finit fort, électrique.
"Et ensuite?" me direz-vous.
Ensuite c'est un feu d'artifice. Du très punk-pop "Holiday", au génial "Mary" en passant par le très Vines "Rockn'roll Queen", le groupe ne baisse pas le pied.
C'est avec "Young for eternity", la chanson-titre qu'on se met à douter. Ce punk made in Nirvana est finalement assez basique.
Bref, on passe, et on tombe sur la jolie (mais un peu démo) "Lines of light". The Subways baisse le pied...
Pour mieux repartir!
Quatre morceaux plus tard, on est de nouveau conquis. "Oh Yeah" est un tube, "City Pavement" est un concentré d'électricité jouissive. La voix de Billy tient le coup, alternant avec celle de Mary-Charlotte.
"With you", power-pop complètement adolescente, "No Goodbyes", ballade naïve.
Malgré tout rien à redire.
Cet album est frais, et la dernière plage ("Somewhere at 1am") montre que le groupe en a sans doute assez sous le pied pour nous offrir un second opus aussi jouissif, tout en étant un peu plus adulte.
J'aime.

24 novembre 2005

Coldplay - Parachutes

Je vous parle d'un temps où Coldplay était un groupe simple, qui ne jouait pas les sauveurs du Monde. Coldplay était un groupe de copains privilégiant la guitare au piano, ne cherchant pas à devenir un nouveau U2, ou à utiliser les 80's comme fond de commerce.

Le premier Coldplay, paru en 2000, est un concentré de pop.
L'album s'ouvre avec le très réussi "Don't Panic", qui fait entrer de plein-pieds dans le vif du sujet.
C'est pop, c'est frais, avec comme unique prétention de parler de filles et d'amour.
C'est l'album d'une époque regrettée.
"Shiver" est une chanson qui illustre parfaitement cet état d'esprit. Simplement pop, et simplement jolie.

Cet album est cohérent.
C'est surtout ça. Une cohérence. Tout est dans le même esprit, tout suit une ligne.

Et pourtant, 2 tubes.
Plage 5: "Yellow". Le tube par excellence. Un riff magnifique qui sort de la guitare de Buckland, un mélange d'acoustique et d'électrique d'où ressort magnifiquement la voix de chris Martin.
Plage 6: "Trouble". La ballade au piano. Là où la voix de Chris Martin se met biensûr le plus en évidence.

A noter la magnifique fin, que ce soit avec "We never change" ou "Everything's not lost", deux titres brillants dans leur construction.

Tout ça s'écoute d'un trait. Un vrai grand album pop. Sans aucun doute le meilleur de leurs trois albums.

13 novembre 2005

Jude - I Do

En 1998, le jeune Jude, sort son premier opus, "No one is really beautiful". Deux singles connaitront un petit succès, "I'm sorry now" et "Rick James", deux chansons pop.

Mais là où Jude est le meilleur, là où il atteint les sommets c'est quand il nous raconte ses histoires d'amour, et la suite de sa carrière viendra le confirmer.

Sur ce premier album donc, une chanson chef-d'oeuvre: "I Do".

Dans cette petite ballade acoustique, Jude nous écrit la plus belle chanson "post-rupture" de ces dernières années. Jude reçoit une lettre d'invitation au mariage de son ex, et s'en découle un magnifique texte sur une mélodie à pleurer...
Le malaise pour les chanteurs et les musiciens, c'est de ne pas avoir une musique à la hauteur du texte, ou encore l'inverse. C'est compréhensible, ca laisse des regrets de devoir accompagner un joli texte par un truc mélodiquement fadasse..
Mais là, justement, Jude arrive à allier les deux, et c'est ce qui permet d'avoir une chanson aussi réussie.

Finalement, même si c'est clairement autobiographique, tout le monde peut s'approprier ce texte, dans différentes mesures, certes.

On retiendra que le petit Jude est un largué plutot beau-joueur:
"I wish you health and wealth and a white house on a hill and I
I hope you raise a family"

Voilà, allez écouter cette chanson...

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